mercredi, mai 24, 2006

Dans la vie faut s'accrocher...


Voyez? même lui il a bien compris comment ça marche.
Mais au fait, qu'est-ce qu'il va devenir en 2007?
Bah, vous inquiétez pas il a eu le temps de se faire plein d'amis en 12 ans de règne.

Hoje é dia do abraço, caralho! Today, it's hug day! Hoy es el dia del abrasso, caramba!










Marre des gens qui se font la gueule, marre des rabats-joie, des aigris, des dépressifs et autres névrosés, marre de la morosité ambiante. J'ai décrété qu'aujourd'hui c'est jour d'embrassade!!

Profitez-en, sautez sur la personne la plus proche de vous en ce moment et dites-lui tout le bien que vous pensez d'elle. Si vous êtes seul ou que la personne à côté de vous vous fait vraiment trop peur, vous pouvez toujours faire comme le mec en haut à droite, ça marche aussi.

Oulàlaure en direct de l'embrassade de France à Brasilia...

samedi, mai 20, 2006

J'ai beau être matinale, j'ai mal

Retour de nuit blanche chez Aurore... Bahhh confidences à chaud, à froid ou même un peu à tiède... pour tout dire je ne sais pas, je ne sais plus, raaaaah je suis perdue.. je ne suis pas sûre que ce qui suit vaille la peine d'être dit, mais bon que voulez vous? j'avais bzoin de causer comme si j'avais pas zassez usé ma langue pour proférer des sonneries.;.. Et puis mon blog à faim... C'est qu'il a fait un gros dodo, lui, mon salopiaud.. Nuit blanche, ch't'en foutrais moi des nuits blanches au gros rouge, on a même pas refait le monde... trop de boulot! On s'est contenté(eeee)s de siffler des canons.... canon sur canon sur canon on aurait dit Waterlooo....du Corbières? Bah chuis pas fière... J'ai passé la soirée à appeler tout le monde "ma couille", non mais j'vous jure... "ma couille gauche" par-ci, "ma couille droite" par-là... comme s'il m'en poussait. En fait ,je les connaissais même pas mais comme ils avaient pas l'air méchants... En une nuit, j'ai perdu dix mille fois l'occasion de fermer ma bouche, j'ai compté, mais bon y z'avaient pas l'air méchants.... Du coup, y en a deux qui se sont barrées super tôt, l'une pour des histoires de manucure..., l'autre parce qu'elle était végétarienne et qu'on l'avait invitée à un barbeuc' (or, c'était maladroit.... Toutefois, je salue son courage!)... Ouais, p'têt' que ça me ferait du bien de rencontrer des vrais méchants... non, la dernière fois y en avait qu'un et ça l'a pas fait du tout et puis tout le monde s'est fait du souci pour bibi... Bon. On a perdu Christelle, vers 00h32 elle est partie s'oublier là où d'autres auraient dû se rappeler qu'ils auraient peut-être été mieux... Aurore en a profité pour essayer de refourguer Cioran à un Japo-feuj (Samuel Yoko-Ono???) qui lui avait même pas fait mal... J'ai trouvé ça d'une lâcheté!!! Mais je dis bien "essayer" parce qu'il s'est pas laissé faire l'asticot, en plus il nous a expliqué qu'il était d'extrême-drauche tendance ping-pong et qu'il ouvrait jamais un bouquin... Comme t'as été mesquine Aurore, mais bon c'était tentant! (Yoda, si tu lis un jour ces quelques lignes... maintenant que t'as l'adresse du blabliblablog... Total respect Yoda!)....Ouais bon, ça c'est fait... Bon, à la fin Merlus s'est fait méchament chicoter l'oreille par une dogue argentine qui pompait pas un mot de Malinois, si bien que toi, Aurore, à l'heure qu'il est, tu ne dors pas non plus, tu es chez le véto pour de la couture...Quant à moi, j'ai croisé un mirroir récemment et c'était du Grand Picasso... Bon j'vous laisse et si je l'ai pas encore fait, je vous présente mais plus plates excuses pour cet épisode navrant... Désolée.
Oulàlau...reurk, ça r'monte!

mercredi, mai 17, 2006

ViChy


Celui qui de ses mains, bâtit ce lieu d'aisance,
fit mieux que Pétain
pour la France.

Oulàlaure...

dimanche, mai 14, 2006

Hardis sons et autres jin-gueules

Je viens de relire un de mes commentaires et je me suis marrée sur une perle. J'avais écrit Hardisson au lieu de Ardisson peut-être dans un élan écolo, sûrement inspirée par ces pauvres petits mammifères couverts d'épines qui se font massacrer à longueur d'année sur le bitume des routes françaises, européennes et bien au delà malheureusement.
J'aime pas Ardisson, disais-je, ou plutôt, je mate pas Ardisson ce qui revient au même grosso modo. Hier soir, chez ma copine Aurore, mon cher double bloguesque, j'ai enfin compris pourquoi...
En fait, c'est pas que je n'aime pas foncièrement Ardisson, non car il faut lui reconnaitre un certain talent, celui de mélanger les styles façon salade niçoise; il parvient à réunir la vacuité intellectuelle propre à la jet-set et "l'événement" culturel du moment, il réussit à marier Pierre avec Paul sans oublier d'inviter Jacques, l'ex-amant de Pierre, qui n'a pas grand chose à dire sinon sa rancoeur à l'égard de Paul mais sans qui l'audience de l'émission serait en chute libre... Bref, on trouve souvent sur son plateau, au milieu d'une brochette d'andouilles, un ou deux clampins qui ont effectivement quelque chose d'intéressant à présenter, mais comme on dit dans le Bouchonois: pris entre deux tranches de lard, le poivron perd de sa saveur...
Bon, je passe sur les ingrédients. Le pire à mon goût, c'est l'agencement sonore de son p'tit bordel, son usage intempestif du jingle, les braillements horripilants dont il ponctue son émission. Vous avez jamais remarqué comment il fait la promo d'un skeud ou d'un bouquin? Il balance un jingle à fond les ballons et se met à hurler son speech sur le produit; de sorte que si le poivron ou la tranche de lard ne l'avait pas cité 15000 fois avant, il est probable que le titre du produit échappe à nos oreilles pourtant fort attentives. Ca me fait un peu le même effet que quand un pote entame une discussion hyper-intéressante sur ... (ben justement je sais pas sur quoi j'ai rien capté), au mileu d'un nite club, près des baffles de préférence. C'est peut-être ça la magie de Monsieur Hardi-son, son talent inimitable, t'es devant la téloche un samedi soir et t'as l'impression d'être en boîte... dans le carré VIP of course!
Oulàlaure...mais keskonsenfout!

Rions un peu avec CIORAN

- "La tristesse : un appétit qu'aucun malheur ne rassasie."
- "Toutes les eaux sont couleurs de noyade."
- "Ce qui irrite dans le désespoir, c'est son bien-fondé, son évidence, sa "documentation" : c'est du reportage. Examiner, au contraire, l'espoir, sa générosité dans le faux, sa manie d'affabuler, son refus de l'événement : une aberration, une fiction. Et c'est dans cette aberration que réside la vie, et de cette fiction qu'elle s'alimente."
- "On cesse d'être jeune au moment où l'on ne choisit plus ses ennemis, où l'on se contente de ceux qu'on a sous la main."
-"Pourquoi nous retirer et abandonner la partie quand il nous reste tant d'êtres à décevoir."
- "Espérer c'est démentir l'avenir."
-" Paris, point le plus éloigné du Paradis, n'en demeure pas moins le seul endroit où il fasse bon désespérer."( Spécial dédicace à tout les Parigos et anti-Parigos)
- "Ma cosmogonie ajoute au chaos primordial une infinité de points suspensifs."
- "Rater sa vie c'est accéder à la poésie_ sans le support du talent."
- "Quelques générations encore, et le rire, réservé aux initiés, sera aussi impraticable que l'extase."
C'est tout pour aujourd'hui, je ne voudrais pas vous faire mourir de rire!
Barbaurore

samedi, mai 13, 2006

Qu'est ce que le temps?

Un peu de philosophie que diable!
Ou peut être de mathématiques ou de métaphysique.
Ce sera les trois à la fois pour répondre à cette question existentielle qui intrigua tant de philosophes depuis les débuts de l'humanité pensante.
" Le temps est un problème essentiel. Je veux dire que nous ne pouvons pas faire abstraction du temps . Notre conscience passe continuellement d'un état à un autre et c'est cela le temps : la succession. Je crois qu'Henri Bergson a dit que le temps était le problème principal de la métaphysique. Si ce problème était résolu tout serait résolu : autrement dit, nous ne cesserons pas d'être anxieux. Nous pourrons toujours dire comme saint Augustin : Qu'est ce que le temps? Quand personne ne me le demande, je le sais; dès qu'il s'agit de l'expliquer, je ne le sais plus."
Pour continuer, je vous rappelerai ce petit exercice de maths bien connu appelé le paradoxe de Zénon. Ceux qui ont eu affaire à lui s'en souviennent sûrement.
"Quand nous disons qu'Achille parcourt 1 mètre tandis que la tortue parcourt 1 décimètre, c'est faux car nous disons qu'Achille marche au début à grands pas puis ensuite à pas de tortue. C'est à dire que nous appliquons au temps des mesures qui correspondent à l'espace. Mais supposons un laps de temps de 5 minutes. Pour que s'écoule 5 minutes de temps il faut que s'écoule d'abord la moitié de 5 minutes. Pour que s'écoule 2,5 minutes, il faut d'abord que s'écoule la moitié de 2,5 minutes. Pour que s'écoule une moitié de temps il faut d'abord que s'écoule la moitié de cette moitié et ainsi à l'infini, si bien que jamais ne peuvent s'écouler 5 minutes.(...)
Nous pouvons prendre également l'exemple dela flèche. Zénon dit qu'une flèche dans son vol est à chaque instant immobile donc le mouvement est impossible car une une somme d'immobilités ne peut constituer un mouvement."
Passons à présent à une approche plus philosophique:
"Il est curieux de constater que des 3 temps_ le passé, le présent, le futur_ dans lesquels nous avons divisé le temps, le plus difficile à concevoir, le plus insaisissable soit le PRESENT! Le présent est aussi insaisissable que le point. Car si nous imaginons celui-ci sans extension, il n'existe pas; nous devons imaginer que le présent apparent est en quelque sorte un peu le passé et un peu l'avenir. Quand je parle du temps qui passe, je parle de quelque chose que nous ressentons tous. Si je parle du présent, je parle de quelque chose d'abstrait. Le présent n'est pas une donnée immédiate à la conscience."
Alors vous pouvez méditer sur le temps aussi longtemps que vous voudrez et je vous citerai en conclusion une dernière petite sentence de mon ami Borgès que j'aime citer comme vous l'avez constater : "Le problème du temps est notre problène. Qui suis-je? Qui sommes nous? Peut-être le saurons-nous un jour. Peut-être que non. Mais entre temps, comme dit saint Augustin, mon âme brûle de le savoir."
Aurore

Haïku du Sudoku



J'aime pas les chiffres

j'aime pas les maths

le sudoku me fait transpirer.

lundi, mai 01, 2006

Tombée du lit...au pied du monde

C'est le 1er Mai et je ne sais pour quelle raison le sommeil m'a quittée très tôt ce matin, le soleil rasait encore l'herbe du jardin. A l'heure où je vous parle, vous devez sûrement ronronner sous les draps et vous avez bien raison, de toute manière c'est une journée magnifique et il y en aura pour tout le monde.
La première pensée que j'ai eue en me réveillant était pour la multitude de personnes à travers la planète qui sont restées au plummard ce matin: les amoureux, à deux ou trois ou plus, ceux qui ont dormi seuls, ceux qui ont peu dormi ou qui dorment depuis peu, ceux qui apprécient cette grasse matinée à sa juste valeur parce qu'ils ont très rarement l'occasion d'en faire. Bref, le 1er mai me fait penser au monde, le monde dans son lit, aux milliards de lits dans le monde; je pense au monde d'une manière paisible et amicale, exactement comme quand je pense à mon lit.
Monde monde vaste monde... Non je vais vous la faire en V.O

Mundo mundo vasto mundo
Se eu me chamasse Raimundo
Seria uma rima, não seria uma solução
Mundo mundo vasto mundo
Mais vasto é meu coração


Et puis pourquoi pas un peu de poésie, tiens?
Passez une excellente journée!
Oulàlaure