mercredi, juillet 26, 2006

Le fond et la forme

C'est bien connu, l'été est la saison parfaite pour s'occuper de son corps, que l'on néglige les 10 autres mois de l'année, au profit de réflexions parfois infructueuses.
D'ailleurs on sait depuis peu que même certains mâles du sud de Paris s'épilent ( c'est déjà incroyable! ) mais de surcroît : les parties génitales.......... Alors là, on touche le fond de la forme!
Mais OU SONT LES HOMMES? Notons que ce sont des hétérosexuels (et plutôt deux fois qu'une) voire même des machos revendiqués.
Mais que s'est-il donc passé dans la chaîne de l'évolution pour que la vue d'un poil puisse suciter autant de dégoût (donc d'intérêt) chez certains "membres" de notre espèce?
Quoi de plus innocent qu'un poil?
Surtout lorsque, caché, il n'aspire qu'à mener une existence paisible, en bonne entente avec son propriétaire, sans avoir conscience de lui gâcher la vie; espérant echapper au destin tragique d'un fauchage ou d'un arrachage. Il vit pourtant aussi reclu que possible, pour se soustraire à l'ambiant diktat de l'imberbitude. Seuls quelques irreductibles propriétaires font acte de résistance en le conservant de façon discrète et confidentielle. Certains vont même jusqu'à l'héberger au creu de leur main. Mais ceux-là prennent de gros risques, car vite dénnoncés, ils seront obligés de s'en séparer sous les huées de la vindicte populaire. Raaaahhh la honte!
Bref depuis quelques décennies, le poil a la vie dure, on lui fait la guerre, on le chasse par tous les moyens, il est banni! Seul le cheveu garde son droit de cité et échappe tant bien que mal à l'hollocauste.
Alors revenons au fond car on voit où ça mène de ne penser qu'à la forme.
Et à bon poilu, salut!
Oulàlaure Barbaurore