dimanche, mai 14, 2006

Hardis sons et autres jin-gueules

Je viens de relire un de mes commentaires et je me suis marrée sur une perle. J'avais écrit Hardisson au lieu de Ardisson peut-être dans un élan écolo, sûrement inspirée par ces pauvres petits mammifères couverts d'épines qui se font massacrer à longueur d'année sur le bitume des routes françaises, européennes et bien au delà malheureusement.
J'aime pas Ardisson, disais-je, ou plutôt, je mate pas Ardisson ce qui revient au même grosso modo. Hier soir, chez ma copine Aurore, mon cher double bloguesque, j'ai enfin compris pourquoi...
En fait, c'est pas que je n'aime pas foncièrement Ardisson, non car il faut lui reconnaitre un certain talent, celui de mélanger les styles façon salade niçoise; il parvient à réunir la vacuité intellectuelle propre à la jet-set et "l'événement" culturel du moment, il réussit à marier Pierre avec Paul sans oublier d'inviter Jacques, l'ex-amant de Pierre, qui n'a pas grand chose à dire sinon sa rancoeur à l'égard de Paul mais sans qui l'audience de l'émission serait en chute libre... Bref, on trouve souvent sur son plateau, au milieu d'une brochette d'andouilles, un ou deux clampins qui ont effectivement quelque chose d'intéressant à présenter, mais comme on dit dans le Bouchonois: pris entre deux tranches de lard, le poivron perd de sa saveur...
Bon, je passe sur les ingrédients. Le pire à mon goût, c'est l'agencement sonore de son p'tit bordel, son usage intempestif du jingle, les braillements horripilants dont il ponctue son émission. Vous avez jamais remarqué comment il fait la promo d'un skeud ou d'un bouquin? Il balance un jingle à fond les ballons et se met à hurler son speech sur le produit; de sorte que si le poivron ou la tranche de lard ne l'avait pas cité 15000 fois avant, il est probable que le titre du produit échappe à nos oreilles pourtant fort attentives. Ca me fait un peu le même effet que quand un pote entame une discussion hyper-intéressante sur ... (ben justement je sais pas sur quoi j'ai rien capté), au mileu d'un nite club, près des baffles de préférence. C'est peut-être ça la magie de Monsieur Hardi-son, son talent inimitable, t'es devant la téloche un samedi soir et t'as l'impression d'être en boîte... dans le carré VIP of course!
Oulàlaure...mais keskonsenfout!

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bon d'accord ma culture télévisuelle s'arrête au programme de la page 48 du Parisien (qui c'est qu'a dit qu'y avait pas 48 pages au parisien !!) because of la TV C Hié et pis en plus le cable d'antenne est trop loin derrière le canapé et le canapé trop lourd à déplacer, ouaih c'est un skaï façon 70's avec des accoudoirs en contreplaqué massif assemblé à la colle UHT, le haut de gamme du vide grenier d'lA86, mais passons, là n'est pas le but de mon intervention ...
Alors si je peux me permettre, excusez moi de vous demander pardon, aussi loin que je me souvienne, merci au passage à Jean Jacques, la grosse classe de l'émission d'Ardisniff que tu oublies lachement de mentionner, c'est la présence de deux jeunes filles fort légèrement vêtues et qui semblent par ailleurs très proches de se grand animateurs qu'est le comte .. D'ailleurs, elles ont souvent des prénoms qui finissent en A, c'est joli les prénoms qui finissent en A ...
Enfin moi, je dis, ça, je dis rien hein, surtout que c'est pas pire que Fogiel, cette raclure de suce mégot qui pour sa part s'entoure aussi bien qu'il est pertinent ...

mardi, mai 23, 2006 4:28:00 PM  
Blogger Oulàhup Barbatruc said...

Ah mais là je vous rejoins tout à fait cher Kass ta TV, c'est pas pire que Fogiel, la même daube.
Mais peut-être était-il plus zaisé de fustiger un royaliste braillard qu'un... qu'un garçonnet impertinant au point qu'il mériterait souvent une bonne fessée de son acolyte Jabba-the-Hutt (et peut-être que ce ne serait pas pour lui déplaire d'ailleurs. Enfin laissons cela, ce n'est qu'une supposition). Et Cauet dans tout ça?? Bouh l'ignoble!

Hupupup, par la f'nêtre la téloche!

mardi, mai 23, 2006 5:05:00 PM  

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