mercredi, mai 24, 2006
Hoje é dia do abraço, caralho! Today, it's hug day! Hoy es el dia del abrasso, caramba!



Marre des gens qui se font la gueule, marre des rabats-joie, des aigris, des dépressifs et autres névrosés, marre de la morosité ambiante. J'ai décrété qu'aujourd'hui c'est jour d'embrassade!!
Profitez-en, sautez sur la personne la plus proche de vous en ce moment et dites-lui tout le bien que vous pensez d'elle. Si vous êtes seul ou que la personne à côté de vous vous fait vraiment trop peur, vous pouvez toujours faire comme le mec en haut à droite, ça marche aussi.
Oulàlaure en direct de l'embrassade de France à Brasilia...
samedi, mai 20, 2006
J'ai beau être matinale, j'ai mal
Oulàlau...reurk, ça r'monte!
mercredi, mai 17, 2006
dimanche, mai 14, 2006
Hardis sons et autres jin-gueules
J'aime pas Ardisson, disais-je, ou plutôt, je mate pas Ardisson ce qui revient au même grosso modo. Hier soir, chez ma copine Aurore, mon cher double bloguesque, j'ai enfin compris pourquoi...
En fait, c'est pas que je n'aime pas foncièrement Ardisson, non car il faut lui reconnaitre un certain talent, celui de mélanger les styles façon salade niçoise; il parvient à réunir la vacuité intellectuelle propre à la jet-set et "l'événement" culturel du moment, il réussit à marier Pierre avec Paul sans oublier d'inviter Jacques, l'ex-amant de Pierre, qui n'a pas grand chose à dire sinon sa rancoeur à l'égard de Paul mais sans qui l'audience de l'émission serait en chute libre... Bref, on trouve souvent sur son plateau, au milieu d'une brochette d'andouilles, un ou deux clampins qui ont effectivement quelque chose d'intéressant à présenter, mais comme on dit dans le Bouchonois: pris entre deux tranches de lard, le poivron perd de sa saveur...
Bon, je passe sur les ingrédients. Le pire à mon goût, c'est l'agencement sonore de son p'tit bordel, son usage intempestif du jingle, les braillements horripilants dont il ponctue son émission. Vous avez jamais remarqué comment il fait la promo d'un skeud ou d'un bouquin? Il balance un jingle à fond les ballons et se met à hurler son speech sur le produit; de sorte que si le poivron ou la tranche de lard ne l'avait pas cité 15000 fois avant, il est probable que le titre du produit échappe à nos oreilles pourtant fort attentives. Ca me fait un peu le même effet que quand un pote entame une discussion hyper-intéressante sur ... (ben justement je sais pas sur quoi j'ai rien capté), au mileu d'un nite club, près des baffles de préférence. C'est peut-être ça la magie de Monsieur Hardi-son, son talent inimitable, t'es devant la téloche un samedi soir et t'as l'impression d'être en boîte... dans le carré VIP of course!
Oulàlaure...mais keskonsenfout!
Rions un peu avec CIORAN
- "Toutes les eaux sont couleurs de noyade."
- "Ce qui irrite dans le désespoir, c'est son bien-fondé, son évidence, sa "documentation" : c'est du reportage. Examiner, au contraire, l'espoir, sa générosité dans le faux, sa manie d'affabuler, son refus de l'événement : une aberration, une fiction. Et c'est dans cette aberration que réside la vie, et de cette fiction qu'elle s'alimente."
- "On cesse d'être jeune au moment où l'on ne choisit plus ses ennemis, où l'on se contente de ceux qu'on a sous la main."
-"Pourquoi nous retirer et abandonner la partie quand il nous reste tant d'êtres à décevoir."
- "Espérer c'est démentir l'avenir."
-" Paris, point le plus éloigné du Paradis, n'en demeure pas moins le seul endroit où il fasse bon désespérer."( Spécial dédicace à tout les Parigos et anti-Parigos)
- "Ma cosmogonie ajoute au chaos primordial une infinité de points suspensifs."
- "Rater sa vie c'est accéder à la poésie_ sans le support du talent."
- "Quelques générations encore, et le rire, réservé aux initiés, sera aussi impraticable que l'extase."
C'est tout pour aujourd'hui, je ne voudrais pas vous faire mourir de rire!
Barbaurore
samedi, mai 13, 2006
Qu'est ce que le temps?
Ou peut être de mathématiques ou de métaphysique.
Ce sera les trois à la fois pour répondre à cette question existentielle qui intrigua tant de philosophes depuis les débuts de l'humanité pensante.
" Le temps est un problème essentiel. Je veux dire que nous ne pouvons pas faire abstraction du temps . Notre conscience passe continuellement d'un état à un autre et c'est cela le temps : la succession. Je crois qu'Henri Bergson a dit que le temps était le problème principal de la métaphysique. Si ce problème était résolu tout serait résolu : autrement dit, nous ne cesserons pas d'être anxieux. Nous pourrons toujours dire comme saint Augustin : Qu'est ce que le temps? Quand personne ne me le demande, je le sais; dès qu'il s'agit de l'expliquer, je ne le sais plus."
Pour continuer, je vous rappelerai ce petit exercice de maths bien connu appelé le paradoxe de Zénon. Ceux qui ont eu affaire à lui s'en souviennent sûrement.
"Quand nous disons qu'Achille parcourt 1 mètre tandis que la tortue parcourt 1 décimètre, c'est faux car nous disons qu'Achille marche au début à grands pas puis ensuite à pas de tortue. C'est à dire que nous appliquons au temps des mesures qui correspondent à l'espace. Mais supposons un laps de temps de 5 minutes. Pour que s'écoule 5 minutes de temps il faut que s'écoule d'abord la moitié de 5 minutes. Pour que s'écoule 2,5 minutes, il faut d'abord que s'écoule la moitié de 2,5 minutes. Pour que s'écoule une moitié de temps il faut d'abord que s'écoule la moitié de cette moitié et ainsi à l'infini, si bien que jamais ne peuvent s'écouler 5 minutes.(...)
Nous pouvons prendre également l'exemple dela flèche. Zénon dit qu'une flèche dans son vol est à chaque instant immobile donc le mouvement est impossible car une une somme d'immobilités ne peut constituer un mouvement."
Passons à présent à une approche plus philosophique:
"Il est curieux de constater que des 3 temps_ le passé, le présent, le futur_ dans lesquels nous avons divisé le temps, le plus difficile à concevoir, le plus insaisissable soit le PRESENT! Le présent est aussi insaisissable que le point. Car si nous imaginons celui-ci sans extension, il n'existe pas; nous devons imaginer que le présent apparent est en quelque sorte un peu le passé et un peu l'avenir. Quand je parle du temps qui passe, je parle de quelque chose que nous ressentons tous. Si je parle du présent, je parle de quelque chose d'abstrait. Le présent n'est pas une donnée immédiate à la conscience."
Alors vous pouvez méditer sur le temps aussi longtemps que vous voudrez et je vous citerai en conclusion une dernière petite sentence de mon ami Borgès que j'aime citer comme vous l'avez constater : "Le problème du temps est notre problène. Qui suis-je? Qui sommes nous? Peut-être le saurons-nous un jour. Peut-être que non. Mais entre temps, comme dit saint Augustin, mon âme brûle de le savoir."
Aurore
lundi, mai 01, 2006
Tombée du lit...au pied du monde
La première pensée que j'ai eue en me réveillant était pour la multitude de personnes à travers la planète qui sont restées au plummard ce matin: les amoureux, à deux ou trois ou plus, ceux qui ont dormi seuls, ceux qui ont peu dormi ou qui dorment depuis peu, ceux qui apprécient cette grasse matinée à sa juste valeur parce qu'ils ont très rarement l'occasion d'en faire. Bref, le 1er mai me fait penser au monde, le monde dans son lit, aux milliards de lits dans le monde; je pense au monde d'une manière paisible et amicale, exactement comme quand je pense à mon lit.
Monde monde vaste monde... Non je vais vous la faire en V.O
Mundo mundo vasto mundo
Se eu me chamasse Raimundo
Seria uma rima, não seria uma solução
Mundo mundo vasto mundo
Mais vasto é meu coração
Et puis pourquoi pas un peu de poésie, tiens?
Passez une excellente journée!
Oulàlaure